Avant-gardistes

Rajeunir un répertoire classique par essence même quelque peu conservateur : défi relevé par l'Opéra National de Bordeaux ! Acte 1 conduit par le Ballet autour de Quatre Tendances, « 4 univers présentés dans leur singularité absolue », approches esthétiques du corps en mouvement : Forsythe, Kylian, Brunachon et Malandain, interrogeant l'univers de la valse... Acte 2 symphonique sous la direction de Susan Mälkki entre les sonorités « électroacoustiques » du tout jeune Praguois Adamek et le concerto du Polonais Szymanowski « teinté de 1000 couleurs orientales ».
Avant un final inédit : Le Tour d'écrou de Dominique Pitoiset, comme la première du directeur du TnBA à l'opéra, rafraichissant une nouvelle d'Henry James.

Et pour les plus sceptiques, l'ensemble bordelais Proxima Centauri convainc à coups « d'expressions sonores contemporaines » à travers ses Inouïes, hommage cette année au compositeur allemand Karlheinz Stockhausen, « pionnier de la musique électroacoustique » au siècle dernier. Vous ne verrez plus jamais vos saxos, pianos, clarinettes et autres violoncelles comme avant...