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Bordeaux Métropole a la joie de vous annoncer la naissance d'un festival !

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2015 démarre sur les chapeaux de roue pour Bordeaux. Exit la CUB (communauté urbaine de Bordeaux), bienvenue à Bordeaux Métropole. Nouvelle dénomination, nouveau logo, un vent de renouveau souffle sur la capitale girondine. Un souffle qui agite aussi l'agenda culturel local, avec l'annonce de la fusion de deux festivals emblématiques du territoire, Novart et Des Souris et des Hommes, dès 2016.

 

Une fusion qui témoigne de la migration du processus de mutualisation des communes, à l'œuvre chez Bordeaux Métropole, jusque dans le domaine culturel. Il s'agit, souligne Alain Juppé « d'unir nos forces », de réunir les réseaux d'artistes et de professionnels développés depuis une dizaine d'années (l'édition 2014 de Novart était la onzième) et les budgets. En tout, le nouveau festival métropolitain des arts de la scène disposera d'une enveloppe de près d'un million d'euros et sera piloté par l'association Novembre à Bordeaux, qui gère déjà Novart. La direction artistique du festival est confiée à Sylvie Violan, directrice du Carré des Jalles à Saint-Médard, structure qui orchestre le festival Des Souris et des Hommes. Son projet est ambitieux et transgressif à la fois. Elle souhaite ce festival international, revendiquant une attractivité nationale et européenne, mais ancré dans son territoire et « attentif aux transformations de la ville ».

UNE IDENTITE ARTISTIQUE FORTE

Visible certes, avec un « rayonnement national et européen », comme l'affirme aussi Alain Juppé, mais, selon les mots de sa directrice « ni gadget ni onéreux ». Crise économique oblige, il faut resserrer les budgets, puiser dans les forces vives, mobiliser les talents locaux, nombreux, et être plus que jamais à l'écoute du contexte, social, artistique, économique, urbain... Il s'agit de « proposer un acte positif et optimiste dans un monde ou la difficulté budgétaire pèse sur la culture », rappelle Jacques Mangon, maire de Saint-Médard en Jalles. Dans ce contexte, c'est l'innovation qui a été choisie comme moyen de lutte artistique, avec comme arme un festival toujours plus transgressif, décalé, humaniste et accessible à tous.

Publié le 13/01/2015 Auteur : Anaïs Rouyer

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Mots clés : loisirs