Cinéma sans frontières

Fidèle à la formule qui fait son succès depuis maintenant 12 ans et toujours marrainé par l'actrice Lubna Azabal, le festival du film qui dérange reprend ses quartiers au cinéma Imagix de Tournai. Durant dix jours, fictions et documentaires en avant-première s'y succèderont pour bousculer, toucher, parfois choquer, non pas de simples spectateurs, mais des citoyens conscients des problématiques qui les entourent. La programmation, internationale et exigente, promet une belle diversité, tant dans les sujets que dans le style. Le week-end des 14 et 15 janvier est dédié aux courts-métrages, dont une sélection de films pour le jeune public, et le programme inclut une rétrospective d'œuvres plus anciennes, ayant marqué leur époque. Comme lors des éditions précédentes, le public sélectionnera, dans chaque catégorie, le Ramdam du Meilleur Film et le Ramdam du Film qui dérange et pourra aussi voter pour le Prix de l'Héroïne la plus époustouflante. Tout au long du festival, la présence des équipes des films permet l'organisation de débats enrichissants et de passionnantes leçons de cinéma. Le Ramdam, ce sont aussi des expositions, qui investissent différents lieux en ville pour prolonger la réflexion. Déjà présent en France au travers de rencontres professionnelles franco-belges, le festival souhaite élargir ses horizons en lançant cette année un pré-Ramdam à Lille le 12 janvier, lors duquel sera projeté Dalva, le premier long-métrage de la réalisatrice Emmanuelle Nicot. Autres nouveautés, l'événement a reçu le label de Festival équitable par la Ville de Tournai et propose un pass inédit « Morning & Fun ».