Le Phénix, nouveau et différent

« Nous avons engagé des travaux pour permettre au Phénix d'envisager sereinement les 20 ans à venir, tant en terme d'accueil du public que d'accompagnement des artistes » précise ainsi Romaric Daurier, directeur de la maison valenciennoise. Plus qu'une simple salle de spectacle le nouveau Phénix s'ouvre à la cité qui l'abrite, le hall devient un espace de vie entre café et bibliothèque tandis que deux nouveaux studios de répétition viennent agrandir la capacité d'accueil d'artistes... mais aussi d'acteurs de la vie locale.

Du plus petit au plus grand, la scène nationale entend aussi bien accompagner les artistes locaux en les aidant à grandir qu'accueillir des artistes de renom et constituer l'interface entre le public, les artistes et les enjeux collectifs, qu'ils soient très locaux ou beaucoup plus vastes. Inscrits dans des réseaux de proximité comme dans des échanges internationaux, la maison conduite par Romaric Daurier déploie ainsi ses ailes des grandes maisons jusqu'aux recoins du territoire qui l'accueille.

Si un tel équilibre est exigeant, il est aussi la raison d'être de ce vaste laboratoire artistique et humain qu'est une scène nationale. Parmi les composants de la saison 19-20, quelques bases : la participation au rendez-vous transfrontalier du Next festival, le rendez-vous du Cabaret de curiosités, des spectacles destinés au jeune public et une place faite à la musique. Boris Charmatz et les inventifs membres de l'Amicale de Production sont notamment les compagnons de route de ce Phénix nouveau qui rouvrira ses portes mi-novembre avec Möbius, création née de la rencontre entre les complices de la Compagnie XY et le chorégraphe Rachid Ouramdane.