Côté Afrique, c'est d'abord l'histoire d'une première, celle d'Hervé Koubi sur le continent, à la rencontre des danseurs de la Cie Béliga Kopé, qui eux non plus « n'avaient jamais croisé un chorégraphe venu d'Europe ». Résultat : des différences « qui rassemblent » et un choc des cultures « dont certains éclats sont générateurs de sens »... et d'un projet basé sur le thème de la rencontre. Au final sur scène, sept danseurs issus de la danse traditionnelle ivoirienne, amenés à « jouer de leurs appuis, de leur vitesse, pour créer une forme nouvelle », portés par une improbable musique baroque, « qui étrangement trouve écho dans un certain nombre de pas traditionnels » explique le chorégraphe.
Seconde curiosité à découvrir, le Magifique de Thierry Malandain, qui puise là dans ses souvenirs d'enfance et d'apprenti danseur, au service d'une vision très personnelle et condensée de trois des plus fameux ballets de Tchaïkovski : La Belle au Bois dormant, Le Lac des cygnes et Casse-Noisette. Personnelle, c'est-à-dire une création à portée autobiographique teintée de « folie, d'humour et de liberté ».