9380a01945a23f0b76b6ead789c62f8a87180c25
444987962794f2bc88b96b7eff471c63c198e302
962ef21bee0283283537a7ddf5fb22a09fb64937
86dd3f272dfbe371a4d01b8fa857a43d9cbe3c11
Fermer
concerts

We Loft Music

3687e241afc36c11dfcd59043c041444cad9c46f
Le festival mêlant musique, architecture et lieux insolites revient pour une seconde édition. Un bis avec de nouveaux artistes et lieux à découvrir et investir. Bon plan et bonnes adresses.

C’est tendance et c’est même devenu une tendance lourde. Les concerts dans des endroits improbables renouvellent l’expérience du concert comme on dit chez les communicants. Concerts chez l’habitant, dans une église, un théâtre à l’italienne… et même dernièrement dans le superbe crématorium Uitzicht de Courtrai avec Amenra. We Loft Music participe de ce mouvement qui vise à offrir un nouveau cadre aux musiques en les délocalisant. Le postulat est intéressant car il interroge le classicisme de la représentation scénique en musiques actuelles (une scène, du son, de la lumière, un face à face public/artistes). Quitte à en reproduire le modèle dans une autre enveloppe. Pour autant, beaucoup témoignent qu’il s’est passé quelque chose d’inédit lors de la précédente édition du We Loft lors d’une date de Jay Jay Johanson au musée La Piscine. Cette année, le frisson risque de courir à nouveau dans le nouveau parcours concocté par La Cave aux Poètes. Left-field jazz avec Glass Museum à l’Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse, rap coupé/collé/décalé aux Ateliers RemyCo par Chilly Jay, folk envoûté par Piers Faccini au Temple Protestant, At The Villa Cavrois avec les chavirements electro de Chamberlain, un vrai concert électro mais acoustique dans un vrai endroit : le Non Lieu, un brunch pour causer la bouche pleine autour de l’émergence et des droits d’auteur au Mange Disque, Awir Leon en loft particulier et en version acoustique pour respecter les voisins, chanson tech toujours en loft mais cette fois chez Dorothée et avec Üghett, un supplément permaculture au Mange Disque avec Sylvain Przybylski et sa barbe permanentée, un retour au bercail de La Cave et entre potos avec Club Philippe Le Danger, c’est-à-dire la bande à Awir « UNNO » Leon. Enfin, la pop poignante de Chris Garneau devrait étreindre l’Hôtel de Ville dans un brouillard propice aux effusions. De beaux itinéraires loin des passages obligés et des salles toutes carrées.

Publié le 09/01/2020 Auteur : Bertrand Lanciaux

Du 14 au 19 janvier
Pass 18€
Roubaix & Croix
www.caveauxpoetes.com

 


Mots clés : pop electro