Pour sa première venue au Festival avec son ensemble sur instruments d’époque, Laurence Equilbey collabore une nouvelle fois avec le pianiste américain Nicholas Angelich, poursuivant ensemble leur exploration du répertoire iconique beethovénien. C’est en 1806 que Beethoven compose d’une traite la Symphonie n° 4, oeuvre enjouée et heureuse laissant percevoir sérénité et une part de mystère. Avec son 3e concerto pour piano, Beethoven marque une rupture avec le modèle mozartien : non content de surenchérir en virtuosité sur l’orchestre, le soliste trouve une place bien plus fondamentale, au service d’une veine nouvelle, pleinement romantique.
--
Insula Orchestra
Nicholas Angelich, piano
Laurence Equilbey, direction