L’ombre de la main
Direction le tatami. On s'y installe - dès 18 mois - à deux sauts de puce de Christoph Guillermet, qui joue d'un étrange instrument, le koto. Un classique au Japon, ici complètement hybridé par la technologie. Équipé de capteurs de mouvement, il devient sous les doigts de son manipulateur comme une harpe immatérielle, possédant la faculté de peindre non seulement des sons, mais aussi un splendide film d'animation en direct. Sur l'écran, la main de l'artiste se dépose littéralement en ombre « japonaise » pour éclater en une myriade de mini récits visuels. Autant de Haïkus qui emmènent nos mirettes du mont Fuji aux forêts peuplées d'animaux et même, jusqu'à la mer où rugit la grande vague du peintre Hokusaï. Classique et high tech, une ravissante féérie qui réussit à nous épater haut la main !
Publié le 17/10/2022