9380a01945a23f0b76b6ead789c62f8a87180c25
444987962794f2bc88b96b7eff471c63c198e302
962ef21bee0283283537a7ddf5fb22a09fb64937
86dd3f272dfbe371a4d01b8fa857a43d9cbe3c11
Fermer
théâtre

Le rouge éternel des coquelicots

Le rouge éternel des coquelicots (2022)
Latifa Tir tenait un snack dans les quartiers nord de Marseille. Ce lieu, elle l’habitait autant que son corps. Comme il allait être détruit, François Cervantes l’a fait venir au théâtre. À partir de conversations avec elle, il dresse le portrait de territoires où se mêlent inégalités extrêmes et solidarité généreuse.

Lorsque le père de Latifa s’est installé là-haut, c’était encore la campagne, juste au-dessus de la ville et de la Méditerranée. Latifa a grandi là et, plus tard, y a installé un petit snack-bar autour duquel va se construire sa résistance et celle de tout son quartier…

C’est Catherine Germain, complice depuis trente ans de François Cervantès, qui incarne Latifa. Cette fabuleuse actrice habite avec son corps les mots de Cervantès autant que ceux de Latifa. Sa présence est tellement forte qu’on se demande si ce n’est pas Latifa elle-même qui s’est glissée sur ce plateau pour nous raconter son histoire.

Une véritable écriture, une très grande comédienne, une émotion authentique et l’épaisseur d’une histoire : que demander d’autre à l’art théâtral ? 

Avec trois fois rien, ce spectacle donne le tournis du ravissement permanent.

Jean-Pierre Thibaudat - Médiapart

Un texte clair, direct, d’une richesse profonde. Catherine Germain porte cette parole avec cette flamme contenue qui est sa manière, fine et sensible. Un beau moment de théâtre qui va bien au-delà de la représentation.

Le journal d’Armelle Héliot

 

Publié le 10/10/2022


Mots clés :