classique
Schubert / Les Dissonances / David Grimal
Au grand dam des violonistes, Schubert n’a que peu écrit pour cet instrument. Hors les deux Rondo et Polonaise pour violon et orchestre à cordes, le Konzerstück D. 345 est dans son oeuvre ce qui se rapproche le plus du concerto pour violon que le génial viennois aurait pu nous donner.
Quand à la Symphonie n°9, elle réalise enfin — après de nombreuses tentative avortées — l’équilibre parfait, la fusion longtemps cherchée entre le souffle épique et le lyrisme poétique. Onze ans après la mort du compositeur, un Schumann ébahi en découvrira le manuscrit et l’offrira au monde, y voyant la plus grande pièce orchestrale depuis la mort de Beethoven. Schubert s’y montre en effet d’une innovation constante et impressionnante, qui l’installe définitivement parmi les grands symphonistes. Un concert à ne rater donc sous aucun prétexte !
Publié le 21/01/2021