À nous la Victoire !

Comme souvent dans la vie, tout est question d'opportunités : là, c'est une ancienne salle de concerts « qui dormait depuis 5 ans », présentée à Xavier (Viton), directeur du café-théâtre des Beaux-arts... autrement dit une structure qui « marche bien », une équipe dynamique « qui ne compte pas ses heures », alors « on s'est dit que c'est le moment ou jamais » explique en toute logique Guillaume, porte-parole de la fameuse équipe.
Le moment, aussi, de faire autre chose : là où aux Beaux-arts, « Xavier fait ce qu'il lui plaît », entre prog', distrib' et mise en scène, le Victoire lui fait dans « le grand spectacle qui marche, mais jamais venu à Bordeaux ». Qui plus est dans une toute autre ambiance, « une esthétique particulière »... et 160 places en gradins.

Toute autre chose, ce sera en ouverture Le clan des divorcés, les aventures d'une femme, divorcée donc, à la recherche de deux colocataires, finalement colocatrices et également divorcées... Trois femmes seules sous le même toit, très différentes de surcroît (« la bourgeoise, la british délurée et la rurale »), forcément « ça part en vrille ! »
Du théâtre parisien « pur et dur », là-aussi questions d'opportunités (un collaborateur ayanr travaillé avec le metteur en scène, Alil Vardar)... en tout cas du théâtre estampillé (et assumé) "grand public", histoire notamment d'attirer les plus jeunes, « pas assez au courant de ce qui se passe au théâtre ». Et remettre la formule théâtre-restau (ou inversement) au goût du jour.