Elle est belle la Jeunesse !

L'ouverture, c'est la tradition, ça se passe 2-3 jours avant le fameux week-end dans les classes maternelles et élémentaires de la ville : un, les jeunes élèves étudient l'ouvrage d'un auteur présent au Salon ; deux, ce même auteur s'incruste en classe pour échanger dudit ouvrage. Apprendre différemment quoi... Des auteurs régionaux en majorité (« on a des auteurs de qualité », autant en profiter), 14 en tout cette année : à la volée, les romans réalistes (délinquance, exclusion...) de Guillaume Guéraud, les illustrations colorées d'Anne-Marie Desplat, les histoires noires de Romuald Giulivo, les dessins de Thierry Dedieu... en gros une collection bien bien variée de ce qui fait aujourd'hui la littérature jeunesse.

C'est un peu l'histoire du Salon : une concertation entre élus et acteurs de terrain (les professeurs) pour monter un événement « en accord avec la politique culturelle de la ville ». Et au Bouscat, ce qu'on veut, c'est « rendre la culture accessible aux plus jeunes », d'autant plus dans une ville traditionnellement plutôt âgée (en termes de population), mais accueillant de plus en plus de jeunes familles, donc d'enfants dans ses écoles. Et si de nombreuses communes ouvrent leur prog' culturelle au Jeune public, ici, on en a fait un salon... un salon qui, comme tous petits, a grandi au fil des années, avec « de plus en plus de moyens, de plus en plus d'ambitions ».
Au programme donc de cette 9ème édition, outre les différents auteurs et éditeurs présents, ce sera donc des ateliers, multimédia notamment (Clim'way, I-concept...), diverses expositions, entre découverte du cinéma d'animation, naissance d'un album illustré ou encore collection de doudous, des lectures de contes (« ce qui a fait le succès du salon »), avec notamment les Marches de l'été bouscataises, des présentations d'ouvrages... le tout dans un esprit durable, « aussi bien dans les lectures que dans la forme », avec une manifestation qui, comme beaucoup de gros rassemblement, se veut responsable. Avant peut-être de s'élargir aux écoles de l'agglomération bordelaise et d'accueillir des éditeurs nationaux tels qu'Hattier ou Gallimard, en vue de la 10ème édition... mais ça, c'est un chapitre qui reste à écrire.