Au programme de cette 5ème édition, afin d'illustrer « cette excellence et ce talent qui nous fascinent tant », Cédric Tiberghien réveille Beethoven, Schumann et Debussy par le frémissement des touches de son piano, tandis que le violoniste Laurent Korcia met l'accent lui sur « la sensibilité et la modernité » des Quatre-Saisons de Vivaldi. Pour « célébrer le printemps persan », Bach et Mozart flirtent avec « l'envoûtante musique iranienne », chaperonnés par Pedram Khavarzamini au tombak, Araz Salek au târ, Jean-Paul Minali-Bella à l'arpegina et Daniel Macho au violon.
Dans un registre plus jazzy, Duke Ellington illumine cette édition à travers films, expo et bien sûr la grande soirée jazz années 20, « menée par le pianiste de style stride Louis Mazetier » et le Paris Washboard. À ne pas louper également, les documentaires sur la Callas ou les « grandes figures » de la Black music, afin de pénétrer « le monde de l'invisible, du sensible et de l'humain ».