Des pianistes venus du monde entier pour poser leur tabouret dans le prestigieux auditorium de Bordeaux, le sanctuaire de l'Eglise Notre Dame ou le cadre moins conventionnel des amphis de l'Université. Un symbole de l'ouverture du festival, qui ouvre la culture piano à un public varié. Tarifs modulés pour les jeunes ou les demandeurs d'emploi, programme varié faisant la part belle aux jeunes lauréats et aux découvertes...le festival affiche en effet une belle ouverture. De la légende du jazz Monty Alexander, une des têtes d'affiche de cette édition, à l'étoile montante Maria Shamanina, agée d'à peine plus de vingt ans, ce sont tous les talents du clavier, générations confondues, qui s'offrent à nos oreilles...Du jazz avec Philippe Léogé, les partitions de Rachmaninoff sous les doigts de fée russe de Natasha Paremski, celles de Litz avec Vanessa Wagner et le choeur de l'Orchestre National de Bordeaux, le génie de Debussy et de Schubert mis en valeur par Li Jian, chinois cosmopolite et multicasquette. Et s'il faut une preuve supplémentaire que la relève pianistique est assurée, celle-ci sera faite avec la programmation du jeune prodige ouzbéke Behzod Abduraimov, nouvelle coqueluche des scènes internationales. De bons présages pour les éditions à venir du festival...