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concerts

Aglaya Zinchenko joue Brahms

Pianiste et concertiste russe formée à Saint-Petersbourg, à l’Ecole Spéciale de musique et au conservatoire Rimski-Korsakov, Aglaya Zinchenko, arrivée à Besançon en 2014, se produit dans des récitals et des concerts en associant d’autres artistes, chanteurs, instrumentistes, mais aussi danseurs, plasticiens. Programme : Brahms.

Programme

·        16 valses op. 39 (1865)

 Intermezzos et duos :

o   intermezzo en si bémol mineur  op. 117/2 (1892) : andante non troppo e con molto espressione,

o   duo vocal „Klänge“ (Des sons) op. 66/ 1, texte : Claus Groth (1875),

o   intermezzo en la majeur op. 118/2 (1893) : andante teneramente,

o   duo vocal „Klänge“ (Des sons) op. 66/2, texte : Claus Groth (1875),

o   intermezzo en si mineur op. 119/1 (1893) : adagio,

o   duo vocal „Die Meere“ (Les mers) op. 20/3, texte : Wilhelm Müller (1858 – 60),

o   intermezzo en mi mineur op. 119/2 : andantino un poco agitato

·         Entracte

 Sonate n° 3 en fa mineur op. 5 (1853) :

o   Allegro maestoso,

o   Andante. Andante espressivo – Andante molto,

o   Scherzo. Allegro energico avec trio,

o   Intermezzo (Rückblick / Regard en arrière) Andante molto,

o   Finale. Allegro moderato ma rubato.

 

 Aglaya Zinchenko a une affection particulière pour le compositeur Johannes Brahms. Parmi l’œuvre pianistique d’une grande richesse, elle a choisi de nous faire partager son enthousiasme pour seize valses, miniatures dansantes inspirées du Ländler de Schubert et de l'esprit de Vienne où il finit sa vie. Suivront des intermezzos, les ultimes pièces pour piano, op. 117, 118 et 119. Ces songes nocturnes intimes, d’une exquise tendresse, alterneront avec trois duos pour voix, qui permettront de rendre la couleur de la langue de sa patrie d'Allemagne du Nord, et d’offrir une place à son œuvre vocale, la plus approfondie. Puis comme en écho aux valses, les notes finales du dernier intermezzo nous conduiront à l’entracte où des rafraichissements seront proposés.

Ensuite la rencontre avec le jeune Brahms de vingt ans qui vient de livrer sa sonate pour piano n°3, une « symphonie déguisée » monumentale en cinq mouvements. L’énergie du désespoir qui en émane se mêle à la mélodieuse douceur de deux mouvements lents. L’Allegro grandioso parachève cette immense construction à propos de laquelle Schumann évoquera cet élu, au berceau duquel les grâces et les héros semblent avoir veillé.

 

 

Publié le 17/11/2022


Mots clés : Recital piano/chant