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expos

New York : The Eighties; Part Two

New York : The Eighties; Part Two (2019)
Le Consortium présente un nouvel accrochage thématique des œuvres de sa collection permanente, centré sur l’art des années 80 et 90 à New York. La collection du Consortium comprend un ensemble particulièrement riche d’œuvres de cette période, qui nécessite d’être montré en deux parties : la seconde, fait suite à « New York: The Eighties; Part One »

 

Cette nouvelle présentation propose une sélection d’œuvres d’artistes actifs à New York au cours des années 80 et 90. Comme dans la première partie de la présentation de la collection, les œuvres sélectionnées ici reflètent l’histoire du Consortium Museum et des artistes qu’il a accompagnés au fil du temps, mais aussi les liens d’amitié qui ont pu se tisser entre les artistes eux-mêmes ou avec les commissaires invités comme Bob Nickas qui les a régulièrement présentés dans ses expositions. À la différence du chapitre précédent, le choix ici se porte sur des œuvres créées à la fin de la décennie et au début des années 1990. C’est ainsi qu’on peut voir poindre certains changements esthétiques, notamment avec l’œuvre de Jessica Stockholder qui signale l’apparition des grandes installations sculpturales qui deviendront prépondérantes dans l’art des années 1990. Les installations sont également le mode d’expression de Matthew McCaslin et Aimee Morgana, dont les travaux quittent le plan du mur pour se développer au sol et dans l’espace, utilisant des objets familiers pour donner naissance à une certaine poésie de l’absurde qui reste cependant consciente de l’histoire de l’art, et notamment du surréalisme pour Morgana et du readymade duchampien pour McCaslin.

Si l’abstraction géométrique est encore très présente, en particulier avec les œuvres d’Alan Uglow, David Diao, Olivier Mosset et Michael Scott, elle commence à se déliter dans les tableaux de Steve DiBenedetto qui quitte l’influence du mouvement neo-geo pour prendre un aspect beaucoup plus organique, inspiré par les intrigues labyrinthiques de l’écrivain Don DeLillo, comblant ainsi l’écart entre postmodernités visuelles et littéraires.

Ces explorations visuelles, ces inventions formelles et ces choix esthétiques marquent aussi un changement structurel qui survient après le krach boursier de 1987 et la fermeture de nombreuses galeries qui s’ensuivit, la crise économique laissant alors le champ libre aux artistes pour expérimenter librement, loin des pressions du marché de l’art qui se met en place au début des années 1980.

Publié le 29/11/2019


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